Raisons pour lesquelles les jambes refusent parfois d’avancer

Parfois, malgré une volonté de fer, nos jambes semblent se figer, refusant d’avancer. Ce phénomène peut être lié à une multitude de facteurs. La fatigue physique, par exemple, peut en être une cause majeure. Après une journée éreintante ou un effort intense, les muscles des jambes sont épuisés et peinent à répondre aux commandes du cerveau.

D’autres raisons peuvent être d’ordre psychologique. Le stress, l’anxiété ou même la peur peuvent provoquer un blocage mental, empêchant le corps de se mouvoir. Des problèmes de santé tels que des troubles neurologiques ou des carences en certains nutriments peuvent aussi expliquer ce phénomène.

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Les causes médicales de la difficulté à avancer

Les troubles de la marche peuvent être causés par diverses affections neurologiques. La maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, les accidents vasculaires cérébraux et les lésions de la moelle épinière sont des exemples courants. Ces maladies affectent le système nerveux, entraînant des difficultés à coordonner les mouvements des jambes.

Les neuropathies périphériques et les troubles cérébelleux peuvent aussi provoquer des troubles de la marche. Les neuropathies endommagent les nerfs périphériques, réduisant ainsi la capacité des jambes à répondre aux stimuli. Les troubles cérébelleux, quant à eux, affectent la partie du cerveau responsable de la coordination et de l’équilibre.

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La douleur au mollet peut être causée par un caillot sanguin ou une périostite tibiale. Les caillots sanguins bloquent le flux sanguin, provoquant des douleurs intenses et une sensation de lourdeur. La périostite tibiale, souvent liée à des activités sportives, résulte d’une inflammation du périoste, la membrane entourant l’os.

La difficulté à marcher après une position assise peut être liée à une sténose spinale, une arthrite du genou ou de la hanche, ou encore un syndrome du piriforme. La sténose spinale rétrécit le canal vertébral, comprimant les nerfs et provoquant des douleurs. L’arthrite, qu’elle affecte le genou ou la hanche, entraîne une raideur articulaire. Le syndrome du piriforme, quant à lui, résulte d’une compression du nerf sciatique par le muscle piriforme.

• La fasciite plantaire et le névrome de Morton sont des causes courantes de douleur au pied.
• La tendinite du tendon d’Achille provoque une inflammation du tendon, rendant chaque pas douloureux.
• Les hallux valgus et les pieds plats modifient la structure du pied, affectant la marche.

Les symptômes associés à la difficulté de marche

Les symptômes de la difficulté de marche varient en fonction des causes sous-jacentes. La douleur à la jambe est fréquente, souvent liée à des troubles de la marche. Cette douleur peut se situer au niveau du mollet, de la cuisse ou du pied, selon l’origine du problème.

Une démarche anormale est un autre signe révélateur. Les personnes peuvent présenter une boiterie, qui se manifeste par une asymétrie dans la marche, généralement due à une douleur ou une faiblesse musculaire. La marche en fauchage, caractérisée par une jambe qui décrit un arc de cercle, est courante chez les patients ayant eu un accident vasculaire cérébral.

Les troubles de la marche incluent aussi la marche avec steppage, où le patient lève exagérément le pied pour éviter de trébucher. La marche à petits pas, souvent observée chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, est le résultat d’une rigidité musculaire et d’une perte d’équilibre. La marche trébuchante, quant à elle, survient lorsque la coordination est perturbée.

La marche avec rétropulsion est un autre symptôme notable. Les personnes touchées ont tendance à reculer involontairement, ce qui peut entraîner des chutes. Ces différents types de démarche anormale contribuent à la complexité du diagnostic et du traitement des troubles de la marche.

Les solutions pour surmonter ces troubles

La prise en charge des troubles de la marche repose sur une approche multidisciplinaire. Le recours à des chaussures orthopédiques et à des orthèses plantaires permet d’améliorer la stabilité et de réduire la douleur. Ces dispositifs corrigent les anomalies de posture et apportent un soutien adéquat.

Les orthèses de cheville et de genou offrent un soutien supplémentaire pour les articulations affaiblies. Ces dispositifs aident à maintenir un alignement correct, réduisant ainsi la charge sur les muscles et les tendons. Le Laboratoire Orthopédique Jérôme Marier est spécialisé dans la conception de ces orthèses sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques de chaque patient.

Pour les patients souffrant de troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques, une rééducation fonctionnelle est essentielle. Cette rééducation combine des exercices de renforcement musculaire, d’équilibre et de coordination pour améliorer la marche.

L’adaptation du mode de vie, incluant une activité physique régulière et une alimentation équilibrée, joue un rôle fondamental. Une bonne hygiène de vie contribue à la prévention des troubles de la marche et à leur gestion efficace.